Les entraîneurs du Racing

Mis en ligne le 1 avril 2005 - Dernière mise à jour le 3 décembre 2023 - Temps de lecture : 11 minutes.

Aux tout débuts du football, les équipes n'avaient pas d'entraîneur au sens où on l'entend aujourd'hui, notamment car ce n'était qu'une activité dominicale et qu'il n'y avait pas d'entraînement en semaine. Le coaching était réalisé par les capitaines, le premier côté Racing ayant été Burns. Dans les années 1910, Lucien Choine a instauré et animé des entraînements plus organisés avant certains matches importants, sans que l'on puisse forcément dire pour autant qu'il était l'entraîneur, puisqu'il agissait aussi en tant que président. Dans les années 1920, les principaux clubs ont commencé pour certains à prévoir des séances en semaine, suivies de manière irrégulière, et de fait plutôt dédiées à de l'entretien physique. Pour le Racing, c'est à un joueur d'expérience qu'était confiée la direction des entraînements, le hongrois Lothka ayant notamment tenu ce rôle au tournant de la décennie 1930. Le recrutement d'un entraîneur à part entière et l'organisation de séances hebdomadaires plus nombreuses a finalement eu lieu au moment du passage au professionalisme (trois ont été mises en place pour les pros en 1932)...

Plus de quarante techniciens se sont succédés à la tête de l'équipe A depuis lors - certains ayant d'ailleurs relevé le challenge plusieurs fois - listés ci-dessous.

L'époque du RC Paris

Jimmy Hogan (1932-1933) : le premier entraîneur choisi pour le Racing professionnel était un technicien anglais ayant pas mal bourlingué en Europe, ayant notamment été champion de Hongrie dans les années 20 avec le MTK Budapest. Il faisait partie de l'encadrement de la fantastique équipe nationale Autriche du début des années 30, quand il a été débauché par le président Levy. Chargé d'appliquer au Racing ses méthodes d'entraînement réputées, il a réussi à faire de l'équipe une des meilleures du premier championnat professionnel, mais n'a pas pu continuer son oeuvre car devant repartir en Suisse à l'été 1933 pour raisons familiales.

Curtis Booth (1933-1935) : le second entraîneur du RC Paris était également un anglais ayant oeuvré dans divers pays, mais avec un CV moins clinquant que son prédécesseur. Après une première saison compliquée, il a conduit son équipe sur le podium de division 1 en 1935, avant d'être remplacé.


Georges Kimpton en 1935-1936
Georges Kimpton (1935-1938) : toujours anglais, son successeur était l'ex-entraîneur de l'équipe de France lors de la coupe du monde 1934. Il importa au Racing le WM (3-2-2-3), qui était la grande évolution tactique des années 30 (les équipes jouant auparavant en 2-3-5) et permit immédiatement au Racing de remporter le doublé coupe-championnat. Il eut moins de succès ensuite, et ne fut pas reconduit à l'été 1938. Il poursuivi ensuite sa carrière dans d'autres clubs français. "Master Kimpton" comme il était surnommé, était un vrai personnage pittoresque, dont la consigne de suivre le meilleur attaquant adverse même aux toilettes, émise au roubaisien Verriest dans un match France-Autriche, est entrée dans les grandes anecdotes du football français...

Ellye Roux + Emile Veinante (1938-1939) : après le départ de Kimpton, le président Levy décida de ne pas recruter de successeur externe et de faire entraîner l'équipe par un duo interne : le préparateur physique Roux pour travailler cet aspect, et Veinante - qui était toujours joueur et le cerveau des pingouins sur le terrain - pour faire travailler la tactique à ses partenaires.

Victor Mestre (1939-1940) : l'entraîneur le plus inattendu de l'histoire du club ! Fidèle dirigeant du Racing et directeur sportif, il a pris en main les entraînements comme il pouvait (faisant surtout travailler le physique) lors de la première saison de guerre, Roux et Veinante ayant été mobilisés, comme nombre de leurs coéquipiers et dirigeants.

Maurice Banide (1940-1942) : ex-joueur de l'équipe dans les années 30 et international, reconverti entraîneur en amateur dans le club ensuite, a pris en main le onze ciel et blanc pendant deux saisons durant la guerre.

Emile Veinante (1942-1943) : après un passage à Metz, est revenu entraîner le Racing tout en jouant ailier durant une saison.

Paul Baron (1944-1946) : ancien joueur du Racing de 1930 à 1932, ayant auparavant évolué à l'Olympique de Paris et au Red Star (avec qui il a gagné la coupe 1928), et porté le maillot de l'équipe de France en 1923. A entraîné ensuite pendant de nombreuses années l'AS St-Eugène en Algérie, avant de (re)venir faire de même au Racing après la libération, en amenant dans ses bagages plusieurs joueurs de valeur, qui ont fait les belles heures du Racing d'après-guerre. A conduit immédiatement l'équipe à une nouvelle victoire en coupe, en 1945.

Robert Fischer (1946-1947) : ancien international tchèque, ayant entraîné en France dans les années 30 (Club Français, Strasbourg), s'est vu confier l'équipe ensuite, mais a été remercié en cours de saison du fait de résultats très décevants.

André Jacquemet (1947) : ancien footballeur du Red Star et de Sète, mais également joueur de tennis de haut niveau, a pris la suite de Fischer quelques mois.

Paul Baron (1947-1952) : le second passage de Baron au Racing a été la grande époque du "tourbillon", style de jeu offensif caractérisé par des permutations incessantes de joueurs. Sous sa direction, le club a remporté sa dernière coupe (à ce jour), et atteint une autre finale, perdue en 1950. Notons que dans la foulée de cette dernière, il a été retenu dans l'encadrement de l'équipe de France pour la coupe du monde au Brésil, mais la fédération s'est finalement désistée. Il a quitté le Racing en fin d'année 1952, pour répondre à une sollicitation de la fédération Haïtienne.

A Listello (1953) : préparateur physique dans le staff de Baron, il a assuré l'entraînement jusqu'à la fin de saison suite au départ de ce dernier.

Auguste Jordan (1953-1958) : ancien grand joueur du club (voir pages dédiées), il a entraîné le Red Star et l'OM à la fin des années 40, puis Sarrebruck, avant de prendre en main le Racing en fin de saison 1952-1953, sans pouvoir empêcher la relégation en division 2. A fait remonter l'équipe immédiatement, puis est resté jusqu'en 1958. Il a alors quitté définitivement le club... 25 ans après sa première arrivée. Il a ensuite entraîné le Standard de Liège, avec qui il a été champion de Belgique en 1966.

Pierre Pibarot (1958-1963) : ancien joueur puis entraîneur d'Alès, ayant aussi dirigé l'équipe de France (comme entraîneur mais pas sélectionneur) à la coupe du monde 1954, et Nîmes, avant de rejoindre le Racing. Adepte de la défense en ligne, il a ramené les ciels et blancs au sommet du championnat après les difficultés du début des années 50, mais a échoué d'une cheveu dans la conquête des titres 1961 et 1962. Le stade d'Alès porte aujourd'hui son nom.

André Jeampierre (1963-1964) : ancien joueur de Toulouse avant-guerre, puis de la réserve du Racing après 1945. S'est ensuite occupé des jeunes, puis de l'équipe amateur, après un passage à Montreuil. Est passé à la tête de l'équipe professionnelle en 1963 avec l'objectif de la ramener au premier plan, mais a au contraire pour passif la relégation en division 2.

Paul Baron (1964-1965) : son troisième passage comme entraîneur sur le banc du Racing a été celui de trop, alors que ses meilleures années étaient déjà derrière lui. Rappelé pour faire remonter le club de division 2, il n'a pas réussi à ré-insuffler la gagné à ses joueurs, qui se sont enfoncés dans le bas du classmeent de division 2.

Lucien Troupel (1965-1966) : ancien joueur de l'OM, puis entraîneur de Toulon, Cannes, Lyon et Marseille, il est le dernier entraîneur de la première version pro du RC Paris. Après son passage d'une saison chez les ciels et blancs, il a entraîné l'équipe de France militaire dans les années 70, avant de diriger de nombreuses années Châteauroux.

Le retour à la section football du RCF

Aimé Durbec (1966-1967) : ancien jouer de l'OM, Sète, puis du Racing au début des années 30, reconverti entraîneur des amateurs ciels et blancs durant de nombreuses années après la guerre, il a naturellement pris en main l'équipe quand elle est redevenue la section football du RCF à la chute du RC Paris, mais n'a pu empêcher la descente en DH.

Tandar (1967-1968) :

Paul Jurilli (1968-1975) : ancien joueur du Racing dans les années 40 et 50 avec ses deux frères. Il a fait remonter le club deux fois de DH en CFA ou Division 3, en 1970 puis en 1973.

Jean-Marie Lawniczak (1975-1983) : ancien gardien de but, ayant notamment joué à Metz et Valenciennes. Au cours de cette première expérience à la tête de l'équipe A, il l'a fait remonter de DH en D3 en 1978, avant de se voir confier les jeunes après 1983, au départ de l'ère Lagardère. (voir suite plus bas...)

L'époque Lagardère

Alain de Martigny (1982-1984) : ancien joueur de Lille et Brest, puis entraîneur chez les bretons, était préparateur physique de l'équipe de France pour la coupe du monde 1982 quand il a été engagé par Jean-Luc Lagardère pour diriger le tout nouveau Racing Paris 1. Il l'a fait remonter en division 1, avant d'être remercié fin 1984. Il a ensuite continué sa carrière d'entraîneur, qui l'a notamment amené en Afrique à la tête de la sélection du Gabon.

Victor Zvunka (1985) : a fini la saison 1984-1985 entraîneur après l'avoir commencée comme joueur ! N'a pu éviter la descente du club (qui était déjà dernier quand il en a pris les rennes), et a été remplacé en fin de saison. Avait par ailleur évolué à Metz, Marseille et Laval avant de jouer au Racing.

Sylvester Takac (1985-1986) : ancien joueur de Vojvodina, Rennes, le Standard de Liège, et international yougoslave. Avait entraîné Liège, Cologne et Sochaux avant de venir au Racing. Il a obtenu le titre de champion de division 2 avec les ciels et blancs, puis a été remercié alors que l'équipe avait raté son début de saison 1986-1987 en division 1. A continué ensuite une bonne carrière d'entraîneur en France, puis à l'étranger (champion du Maroc avec Casablanca)...

Victor Zvunka (1986-1987) : a repris le poste d'entraîneur à Takac en octobre 1986, avec la mission de ramener le Racing dans la première moitié du classement, mais n'y est pas parvenu. A poursuivi depuis sa carrière d'entraîneur dans de nombreux clubs, dont Toulouse et Nice.

Arthur Jorge (1987-1988) : ancien international portugais, ayant joué entre autres à Benfica et Porto. C'est tout auréolé d'une victoire en Coupe des Champions comme entraîneur avec ce dernier club qu'il arriva au Matra Racing, avec pour mission de l'amener au sommet. Il sembla faire franchir un palier à l'équipe qui joua alors remarquablement et se mêla à la lutte pour le titre... pendant une demi-saison seulement. La suite fut beaucoup plus morose, et il quitta le club à l'automne 1988. Un ressort s'était cassé depuis un moment, et on apprit plus tard qu'il avait en fait été touché par un deuil cruel au cours de la saison 1987-1988. Il est revenu plus tard à Paris pour gagner des titres... avec le PSG !

René Hauss (1988-1989) : ancien joueur puis entraîneur de Strasbourg, ayant dirigé différentes équipes ensuite (donc le Standard de Liège, avec qui il a été champion de Belgique dans les années 70). Arrivé pour occuper la fonction de manager général du Racing en 1985, il s'est vu confier l'équipe au départ d'Arthur Jorge à l'automne 1988, pour finir la saison.

Henryk Kazperczak (1989-1990) : ancien international polonais et joueur du Stal Mielec et de Metz. Avait commencé sa carrière d'entraîneur depuis quelques saisons quand il arriva au Racing, pendant lesquelles il avait déjà connu quelques succès significatifs : victoire en coupe avec Metz (1984), montées en D1 avec St-Etienne (1986) et Strasbourg (1988). Il restait cependant sur une redescente avec les alsaciens, et ne put éviter le même sort au RP1, qu'il mena tout de même en finale de coupe. Il a ensuite dirigé plusieurs sélections africaines, amenant notamment la Tunisie en phase finale de la coupe du Monde 1998.

Depuis la fin de l'époque Lagardère

Luc Bruder (1990-1991) : entraîneur de la division 3 sous l'ère Matra, a repris logiquement la direction de l'équipe A après la rétrogradation volontaire au même niveau en 1990. A été remplacé à l'automne 1991, est ensuite parti au centre de formation de Sochaux...

Rachid Khendek (1991-1992) : ex-entraîneur du club en jeunes, a pris la direction de l'équipe A à l'automne 1991, jusqu'à la fin de la saison.

Camille Choquier (1992-1993) : ancien gardien de but d'Abbeville puis du Stade de St-Germain et du PSG, ayant ensuite entraîné différentes équipes (PSG en amateur, Amiens, Melun, Poissy) avant de venir au Racing, une petite saison.

Jean-Marie Lawniczak (1993-2000) : après avoir entraîné les jeunes sous l'ère Matra, il est allé entraîner Besançon de 1990 à 1993, avant de revenir prendre la tête du Racing, pour la seconde fois après la période 1975-1983. Cette seconde expérience (pendant laquelle il cumula la fonction de manager général) dura sept saisons, pendant lesquelles il fit monter le Racing deux fois (en CN1 en 1994 et en National en 1997), l'amena en quart de finale de la Coupe de France (1994), et manqua en 1999 d'un fil la montée en Division 2. Remplacé sous l'ère Dumas, il est resté au club pour occuper d'autres fonctions. Il reste une vraie figure du Racing (plus de 20 ans de fidélité comme entraîneur et comme éducateur), occupant également une place dans le football français en tant que président de l'association des éducateurs, et membre du Conseil Fédéral.

Jean-Michel Cavalli (2000-2002) : ancien entraîneur de Lille en D1, de l'AC Ajaccio, et de différents clubs étrangers. Chargé de répéter avec le Racing ce qu'il avait réussi en 1999 avec Ajaccio (montée en D2), il n'y est pas parvenu, et a quitté le club début 2002.

Régis Roche (2002) : ancien gardien du Red Star. A pris la succession de Cavalli lors de sa démission pendant la trêve d'hiver 2001-2002. Il a réussi à obtenir le maintien en National pour le Racing, puis a passé la main en fin de saison à Jean-Guy Wallemme, dont il est devenu adjoint.

Jean-Guy Wallemme (2002-2004) : ancien joueur emblêmatique de Lens, ayant aussi évolué à Coventry, Sochaux et St-Etienne. A connu une expérience d'entraîneur-joueur chez les verts, avant de devenir entraîneur du Racing juste à sa retraite de joueur. Il devait diriger les ciels et blancs en National, puis a vu sa mission changer avec la relégation administrative prononcée par la DNCG. Il est quand même resté, et a obtenu la remontée en 2003... refusée par la DNCG. Il a continué au Racing malgré de nombreuses sollicitations, mais a fini par accepter le challenge de Rouen en Ligue 2 quelques mois plus tard, alors que le Racing était en tête de son groupe de CFA.

Kamel Djabour (2004) : arrivé au Racing en 2000 pour s'occuper des jeunes, avait assisté Régis Roche lorsque ce dernier a temporairement pris en main l'équipe en 2002. Lors du départ de Wallemme en 2004, Djabour a été appelé à diriger lui-même le Racing, qu'il a conduit à la montée en National. A été ensuite débarqué par le président Cintura.

Noël Tosi (2004) : ancien joueur ayant connu la division 2 avec Avignon. Il a entraîné de nombreux clubs depuis les années 80 dont Grenoble, Nîmes, Gueugnon, Angers, ou les Lusitanos et Créteil en Ile-de-France. Il a été nommé à la tête du Racing lors de l'avant-saison 2004-2005, et a subi de plein fouet la crise qui s'est ouverte en juillet. Il a alors démarré le championnat avec un effectif incomplet, en payant lui-même certains frais en déplacement, tout en n'ayant pas encore de contrat avec le club. Il a alors quitté le Racing en août pour retourner à Angers. Il a depuis dirigé la sélection nationale du Congo.

Eric Santamaria (2004) : adjoint de Noël Tosi en début de championnat, a pris la succession après son départ, pour quelques matches. A ensuite été directeur sportif au Red Star.

Robert Buigues (2004) : ancien joueur d'Ajaccio, Bastia, Marseille (avec qui il a gagné la coupe en 1976), Bordeaux, Orléans et Laval. A entamé sa carrière d'entraîneur dans les années 80, qui l'a vu diriger de nombreuses équipes, dont plusieurs franciliennes (Poissy, Créteil, Paris FC). Il est arrivé au Racing à l'automne 2004 lors du changement de direction entre Denis-Marie Cintura et Raymond Jeanrenaud, puis a été remplacé de façon inattendue quelques semaines après lors de la trêve de Noël.

Stéphane Paille (2005) : ancien joueur à la carrière bien remplie (notamment Bordeaux, Porto, Lyon), ayant remporté le championnat d'europe espoir en 1988 puis été sélectionné 8 fois en équipe de France A. Arrivé au Racing début 2005 avec la mission d'obtenir la montée en division 2, ce qu'il avait déjà réussi à Besançon deux ans avant, mais n'y est pas parvenu au cours d'une fin de saison perturbée par la crise qui allait aboutir à la liquidation judiciaire de la SASP.

Frédéric Lipka (2005-2008) : ancien joueur de Nancy en D2 puis de Rouen, il a porté le maillot ciel et blanc de 1997 à 2000, tout en devenant entraîneur-assistant de Lawniczak en 1999-2000. A ensuite été adjoint de Cavalli, avant de se voir confier l'équipe B. Est arrivé à la tête de l'équipe fanion en 2005 suite à la liquidation judiciaire de la SASP, qu'il a dirigée trois saisons, ponctuées d'une descente en CFA2 et d'une remontée immédiate. Est ensuite parti diriger le centre de formation du Havre en 2008, après avoir décliné la même offre un an plus tôt.

Ali Tabti (2008-2010) : ancien joueur de St-Etienne, Chaumont et Melun, avant de poser ses valises au Racing 92 où il a évolué au milieu de 1992 à 2001. Il a également été capitaine de l'équipe plusieurs années. Il est resté au Racing après avoir raccroché les crampons, et entraîné chez les jeunes, avant d'être nommé à la tête de l'équipe A en 2008. La situation dégradée du club à l'intersaison 2010 l'ont amené à préférer retourner à la formation...

Azzedine Meguellatti (2010-2011) : ancien entraîneur d'Istres, du Red Star, de Poissy de l'Alfortville, a été entraîneur-manager du Racing pendant trois saisons, avec l'originalité d'avoir la première (ré)entraîné en plus l'UJA Alfortville à partir de l'hiver, dans le cadre du rapprochement envisagé avec ce club. Durant ce moment avec double-casquette, c'est ainsi son adjoint Vincent Bordot qui s'est régulièrement assis sur le banc ciel et blanc.

Didier Tardiveau (2013-2014) : ancien entraîneur des -17 ans du Racing, a été promu à la tête de l'équipe A à l'été 2013, mais n'a occupé ce rôle qu'une saison.

Manuel Abreu (2014-2015) : ancien joueur professionnel passé notamment par le Reims, PSG et Nancy, à la carrière d'entraîneur ensuite bien remplis dans des clubs amateurs (notamment Reims, Calais, la réserve de Sedan...).

Armand Bouzaglou (2015-2017) : ancien joueur du Racing en amateur dans les années 70, puis entraîneur dans les différentes catégories du club, il a dirigé l'équipe A deux saisons, et l'a fait remonter de DH au moment de la refonte des championnats en 2017.

Alexandre Gavache (2017-2018) : éducateur au Racing pendant de nombreuses années, a pris la tête de l'équipe A durant la saison 2017-2018, et lui a fait obtenir son maintien en N3.

Abdellah Mourine (2018) : ancien défenseur passé au Racing en 2003-2004, lors de sa dernière saison en National, a passé une demi-saison sur le banc de l'équipe A.

Emmanuel Tregoat (2019) : entraîneur passé par de nombreux clubs parisien, et ayant notamment officié une saison avec les U19 du Racing, a entraîné l'équipe A une demi-saison.

Guillaume Norbert (depuis 2019) : ancien joueur professionnel au début des années 2000 ayant notamment joué en L1 avec Lorient, Nantes et Le Havre, est devenu entraîneur du Racing depuis 2019, et a à son actif la montée de 2022. Est par ailleurs le fils du président Patrick Norbert.

Sources des informations : presse de l'époque avant les années 80 (ensuite, le parcours est contemporain de l'auteur).